Toutes et tous ensemble, refusons le budget de guerre de Bayrou-Macron !

Appel général de l’URC à participer à la mobilisation populaire, le 10 septembre et après !

La colère gronde dans le pays. Voilà bien longtemps qu’une « rentrée sociale » n’avait fait parler autant dans chaque famille, dans chaque rencontre entre travailleurs.

Il faut dire que les annonces fracassantes du 1er Ministre macroniste Bayrou le 15 juillet dernier ne pouvaient que faire réagir !

Qu’on en juge :

  • suppression de 2 jours fériés ;
  • « année blanche » en 2026 c’est-à-dire gel des prestations sociales, du montant des retraites, des traitements des agents publics, des barèmes de l’impôt sur le revenu et de la CSG ; bref un décrochage généralisé sur l’inflation qui conduira à une baisse du pouvoir d’achat ;
  • 5 milliards d’économie sur la santé avec doublement de la franchise médicale (plafond passé de 50 à 100 euros par an), et annonce d’une chasse aux arrêts maladie
  • suppression de 3 000 postes d’agents publics et non-remplacement d’un départ à la retraite sur trois dans la fonction publique.

Au total, Bayrou retire 43,8 milliards du budget pour 2026. Pourquoi ? Pour qui ?

Premièrement, pour payer les cadeaux que la macronie fait chaque année à la bourgeoisie, soit 211 Milliards d’aide publique versés par an aux entreprises (somme révélée par la commission d’enquête du Sénat).

Deuxièmement, pour préparer la guerre. En effet, ce budget 2026 s’inscrit dans les choix guerriers de l’Union Européenne et l’OTAN visant à faire passer à terme les budgets militaires à 5% du Produit intérieur brut (PIB), choix rappelés explicitement par Macron dans son discours aux armées le 13 juillet dernier. Ces nouvelles hausses du budget de la défense viennent s’ajouter à celles déjà prévues (ainsi, de 50,5 milliards en 2025, le budget des armées doit atteindre 64 milliards en 2027).

Que ce soit pour faire des cadeaux fiscaux aux plus riches ou pour le budget militaire, le budget Bayrou est une déclaration de guerre aux travailleurs !

De la colère à la contestation sociale

La colère est alimentée aussi par un ras-le-bol généralisé du peuple face à l’arrogance des puissants dont Macron est l’incarnation jusqu’à la nausée. C’est cela aussi qui avait fait sortir les Gilets jaunes dans la rue en novembre 2018, malgré les gazages, les matraquages et les tirs de LBD.

L’histoire ne repasse pas les plats et personne ne sait quelles formes exactes prendra la mobilisation populaire, mais pour l’URC, la rébellion et la révolte sont les réponses à l’injustice et au mépris.

Quelles que soient les formes d’action, que ce soient des actions syndicales sous forme de grève et de blocage de l’économie, ou des actions citoyennes non syndicales diverses et variées, nous devons faire feu de tout bois. En gardant en tête, la nécessité de s’organiser pour être efficace, et de ne pas perdre de vue en chemin que c’est l’économie de guerre qu’il faut cibler et cette volonté de notre bourgeoisie de préparer la guerre pour rétablir son taux de profit.

Aussi l’URC appelle à faire signer largement la pétition pour la paix « Pas un sou, pas une arme, pas un soldat pour leurs guerres » et à préparer la manifestation nationale devant le ministère des Armées à Paris du 11 novembre prochain !

Toutes et tous ensemble, organisons-nous pour bloquer le budget de guerre 2026 de Bayrou-Macron ! Quoi qu’il se passe ce 10 septembre, c’est un mouvement populaire de longue durée qu’il nous faut construire. Mais nous y sommes prêts !

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