1 000 manifestants déterminés ont traversé les rues du centre de Paris pour dire NON aux guerres impérialistes, NON au plan de réarmement européen, NON à l’économie de guerre de Macron !
Plus de 70 organisations anti-impérialistes et de la jeunesse, syndicats, associations des quartiers populaires, collectifs décoloniaux et pour solidarité internationale ont répondu présents ce 11 novembre à Paris pour une grande manifestation nationale.
La manifestation a commencé à Port-Royal, avec les prises de parole des organisations qui ont lancé l’appel unitaire (l’URC, la JC, la LJR, la FSE, l’UPML, le CSRP), suivies par nombreuses autres organisations qui ont dénoncé les agressions impérialistes menées par le bloc euro-atlantique partout dans le monde et l’austérité sociale imposée depuis des décennies aux classes populaires.
La marche devait ensuite se diriger vers le ministère des Armées, symbole vivant de la machine de guerre française… mais la Préfecture nous a interdit cet itinéraire, preuve que notre cible était la bonne !
La manifestation s’est déroulée vers la Place d’Italie. Derrière la banderole unitaire « Pour la Paix / Contre les guerres impérial de l’UE-OTAN et l’économie de guerre de Macron », l’URC a animé un véritable « bloc rouge » avec les camarades de la JC.
À l’arrivée, de nouvelles prises de parole ont eu lieu, notamment pour dénoncer les agressions et les ingérences politiques que les puissances impérialistes mènent en Amérique Latine (du blocus criminel contre Cuba à l’agression militaire qui se prépare contre le Venezuela) et en Afrique (dans la guerre au Soudan, au pillage des ressources du Congo).
Pendant toute la manifestation, le soutien à la lutte du peuple palestinien contre le génocide de l’entité sioniste et contre la complicité des puissances occidentales – qui n’ont jamais rompu leurs relations avec Israël et qui ont continué à lui livrer des armements – a été clairement présente et visible.
La France, dans le cadre de l’UE et en lien avec les autres puissances de l’OTAN, finance et participe à l’escalade belliciste qui permet de protéger les intérêts du capital financier et, en particulier, du complexe militaro-industriel. Les profits de l’industrie militaire explosent à mesure que d’autres entreprises convertissent leur production civile en production militaire, alimentant ainsi la course à la guerre et profitant des « aides au secteur de la défense ».
Lorsque les dépenses militaires françaises ne cessent d’augmenter en dépassant les chiffres astronomiques déjà prévus par la dernière Loi de Programmation Militaire, la France de Macron veut porter leur niveau au 5 % du PIB : une augmentation de 50 milliards d’euros par an à 150 milliards à terme ! Pendant ce temps, les hôpitaux s’effondrent, les écoles et les universités font l’objet de coupes budgétaires, les logements sont laissés à la spéculation foncière, les services publics sont dépourvus de leurs moyens, les retraites sont attaquées et les salaires stagnent.
Macron et son gouvernement volent nos jours fériés, militarisent la jeunesse via le SNU et construisent une société en état de siège permanent.
Nous refusons cette économie de guerre ! Nous refusons que nos jeunes soient enrôlés pour défendre les intérêts des banquiers, des industriels militaires et des fauteurs de guerre !
Nous exigeons la sortie immédiate de la France de l’OTAN !
Un large front populaire et anti-guerre est descendu dans la rue hier à Paris et il a montré une forte opposition sociale aux politiques bellicistes de Macron et aux guerres de l’UE-OTAN.
L’heure est à la lutte : nous ne nous laisserons pas imposer ce budget de guerre et d’austérité sociale !
