Désinscription forcée de plus de 150 étudiant-es par l’Unistra ?

Communiqué de l’URC Alsace

Un pas de plus vers une université fermée aux étudiant-es étranger-es les plus précaires.

Frais différenciés : une mesure raciste, mais avant tout capitaliste

Cette année encore, la présidence de l’Université de Strasbourg a fait le choix de faire payer ces frais exorbitants à plus de 400 étudiant-es en master.

Une fois de plus, celle-ci se cache derrière la limite légale du taux d’exonération de 10% des étudiant-es de l’établissement imposé aux universités françaises.

En ce moment l’Université est en train de désinscrire plus de 150 étudiant-es n’ayant pas pu payer les sommes voulues.

Solidarité avec les étudiant-es étrangeres

Concrètement, cela signifie que ces étudiant-es voient leurs accès numériques universitaires coupés du jour au lendemain, sont empêchés de suivre leurs cours, ou encore de passer leurs examens.

Elle condamne également celles et ceux voulant renouveler leur titre de séjour à être en incapacité de justifier leur situation d’étudiant-e auprès de la préfecture, les plaçant irrémédiablement sous situation d’OQTF.

Le néolibéralisme transforme l’éducation en marchandise. Ceux qui n’ont pas les moyens, en particulier les étudiant-es du Sud global, sont triés, exclus, expulsés.

Ce sont les étudiants étrangers qui sont sacrifiés sur l’autel du budget universitaire financiarisé.

L’éducation est un droit, pas un privilège pour celles et ceux qui peuvent payer.

Et demain ? Ce seront les étudiant-es européens, puis français.

Car la logique du capital ne s’arrête jamais : une fois normalisée l’exclusion des « étrangers », elle s’étendra à tous ceux qui ne « rentabilisent » pas l’éducation.

Contre le néolibéralisme, contre le racisme d’État, unissons-nous dans la lutte !

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