Lutter contre notre impérialisme et contre le fascisme
[Déclaration de l’URC-Alsace]

Depuis 42 années, l’État français maintient derrière les barreaux Georges Ibrahim Abdallah, camarade et président d’honneur de l’URC. Quatre décennies d’obstination contre ce militant communiste de 73 ans, fervent défenseur de la Palestine.
Depuis 42 années, l’État français maintient derrière les barreaux Georges Ibrahim Abdallah, camarade et président d’honneur de l’URC. Quatre décennies d’obstination contre ce militant communiste de 73 ans, fervent défenseur de la Palestine.
L’épisode récent du 19 février expose la cruauté du système. Georges avait préparé ses affaires, anticipant ses retrouvailles avec sa famille libanaise. Le tribunal a finalement décidé d’un report de 6 mois. Peut-on imaginer humiliation plus profonde que d’entretenir l’espoir d’un septuagénaire avant de lui infliger cette attente supplémentaire ?
Le constat du tribunal administratif de 2022 ne laisse aucun doute : Le maintien en détention de Georges Ibrahim Abdallah obéit à des considérations de nature extra-juridiques. L’évidence s’impose : les autorités françaises persistent à emprisonner un communiste, un résistant, en dehors de tout cadre légal.
Georges n’a jamais tué personne. Sa libération conditionnelle est possible depuis 1999. Son unique tort ? Avoir défendu avec constance la cause palestinienne. Cette persécution, orchestrée sous l’influence directe de Washington, révèle le double standard français : bienveillance envers les responsables du génocide sioniste, sévérité implacable contre les militants anti-impérialistes.
Tandis que la France se drape dans ses prétentions humanistes, elle incarcère depuis plus de quatre décennies un homme dont l’engagement contrarie les puissances impérialistes. Cette complaisance envers le colonialisme sioniste répond à des impératifs géostratégiques : maintenir l’hégémonie occidentale sur cette région cruciale du Proche-Orient, carrefour entre l’Asie et l’Europe.
Les prisonniers politiques ne sont libérés que par la force du mouvement populaire. Georges l’a toujours affirmé. Notre détermination collective compte plus que tout : celle des militants révolutionnaires, mais aussi des progressistes sincères, révoltés par la dérive autoritaire de l’État français.
L’été ne doit pas affaiblir notre mobilisation. La bourgeoisie réactionnaire croit que la solidarité s’épuise avec le temps, suivant l’agenda médiatique. Prouvons qu’elle se trompe et que notre soutien à Georges résiste à tous les calculs !
Exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah, c’est combattre pour la Palestine libre, contre l’impérialisme français et contre la fascisation de l’État.