Israël doit libérer sans délai les derniers prisonniers du Handala !

L’attaque menée par l’armée sioniste contre le navire humanitaire Handala, un symbole de solidarité internationale et de résistance face au blocus criminel de Gaza, constitue une nouvelle agression révélant l’impunité dont jouit l’entité sioniste sur la scène internationale. L’armée sioniste a agi en totale illégalité, dans les eaux internationales, là où aucun pays, aucune armée ne peut revendiquer une quelconque autorité.

Au matin de ce 30 juillet, à l’heure où ces lignes sont écrites, sur les membres de l’équipage capturé de cette nouvelle mission de la « Freedom Flotilla », 7 militants restent emprisonnés dans les geôles israéliennes.

Parmi ceux-ci, nous voulons mettre en lumière le fait que les sionistes modulent leur répression en fonction de critères raciaux, nationaux et politiques.

C’est le cas du militant syndicaliste et communiste tunisien, Hatem Laouini. Ce dirigeant du parti PPDS tunisien a, de plus, le lourd handicap d’être le seul arabe de l’équipage (sans double nationalité avec un pays du monde occidental), et qui plus est, ressortissant d’un pays – la Tunisie – qui n’a pas de de relations diplomatiques avec Israël. Hatem finalement a fait écho aux paroles de notre camarade Georges Ibrahim Abdallah à son retour au Liban qui a mis en avant la nécessité de l’action des masses arabes elles-mêmes pour briser le blocus de Gaza.

Est toujours emprisonné également le militant syndicaliste noir-américain Christian Smalls. A noter que celui-ci a été victime de comportements violents et racistes de la part des soldats israéliens, démontrant toute la relativité de la protection du passeport US quand on est un militant ouvrier afro-américain.

Briser le blocus de Gaza, par tous les moyens !

Cet acte d’agression contre le Handala, bien sûr, n’est pas isolé. Il représente une nouvelle tentative de museler la voix de la résistance palestinienne et de rendre invisibles les formes de solidarité militante envers le peuple martyr de Gaza. La guerre menée par l’entité sioniste n’est pas seulement une guerre militaire : c’est une guerre idéologique, une guerre qui cherche à étouffer toute forme de résistance, qu’elle soit armée ou non. Le Handala, comme le Madleen avant lui, ces navires symbole de la lutte contre l’apartheid sioniste et contre le blocus de Gaza, sont des actes de résistance à l’ordre mondial injuste. C’est un cri contre l’impérialisme, contre le silence de l’ONU et des gouvernements européens qui laissent Israël agir en toute impunité.

Nous appelons à la mobilisation de toutes les forces progressistes, révolutionnaires et anti-impérialistes pour dénoncer l’illégalité de ces actes et pour exiger la libération de tous les membres de l’équipage emprisonnés par le sionisme. Par leur action, ils ont choisi de ne pas rester dans l’indifférence face à l’horrible réalité de la colonisation et de l’apartheid. Ils font face à la répression, et nous devons être à leurs côtés. Comme le disait le camarade Georges Abdallah lors de sa libération : « Un militant prisonnier résiste à la hauteur de la mobilisation de ses camarades dehors. Plus ses camarades ont une place centrale dans le combat, plus il est résistant ».

La solidarité internationale est notre force. La lutte pour la libération de Gaza est la nôtre, et ce n’est qu’en unissant nos forces, en multipliant les actions de soutien, que nous pourrons arracher la liberté pour les derniers prisonniers du Handala, et pour tout le peuple palestinien.

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