Contre la violence systémique de cette société, toutes et tous dans la rue !

Contre le génocide en Palestine, contre le budget de la guerre !

Ce samedi 22 novembre 2025, nous sommes dans la rue pour manifester à l’occasion de la journée contre la violence faite aux femmes et aux identités de genre opprimées.

Nous sommes dans la rue pour dénoncer la violence systémique de ce système économique capitaliste qui s’abat principalement sur celles qui sont déjà précarisées, exploitées et marginalisées. Celles qui subissent féminicides, violences sexuelles, viols, harcèlement, mais aussi les coupes dans les dépenses publiques, la précarisation du travail, des systèmes scolaires, de l’assurance sociale et de la protection des enfants et des femmes.

Avec l’inflation élevée et des salaires qui stagnent, la vie est de plus en plus chère et rend impossible une véritable émancipation des femmes.

Nous sommes aux côtés des travailleuses, des personnes LGBTQ+, des femmes racisées et de toutes les victimes des génocides, des régimes et des politiques néocoloniales.

D’un côté, nous avons nos gouvernements qui investissent dans la guerre en se faisant passer pour les champions de l’égalité des sexes, de l’autre, nous avons la lutte et la résistance de toutes ces femmes qui, de la Palestine au Soudan, en passant par le Congo, Cuba et le Venezuela, résistent et luttent contre l’impérialisme, le sionisme, le blocus économique libéral et occidental.

Parce que les violences sexistes et sexuelles ne sont ni une dérive accidentelle ni une « crise » du système, mais l’un des piliers de l’exploitation capitaliste. Le féminisme dominant, enfermé dans les politiques identitaires et séparé de la lutte de classe, s’est révélé incapable d’enrayer cette réalité. Tant que les femmes — en particulier les travailleuses — seront surexploitées comme force de travail et opprimées comme femmes, la violence restera structurelle.

L’histoire du mouvement ouvrier montre pourtant que chaque avancée pour les femmes n’a été possible que lorsque la classe ouvrière se levait dans son ensemble, et lorsque les femmes elles-mêmes s’organisaient en mouvement autonome, enraciné dans les milieux populaires. L’articulation de ces deux forces- mouvement ouvrier et mouvement féministe révolutionnaire — est la seule voie pour briser l’impasse actuelle. Car ce n’est qu’en mettant fin à la société de classes, en construisant le socialisme, que nous pourrons éradiquer les conditions matérielles qui produisent les violences sexistes et sexuelles.

Camarades, féministes et communistes, vos luttes sont notre exemple, organisons-nous pour mettre fin au capitalisme et à l’impérialisme !

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