Depuis 2007, date de la réélection de Daniel Ortega à la présidence, le Nicaragua a connu une transformation sociale significative au cours des 18 dernières années, notamment en termes de droits et de progrès des femmes. Dans un contexte mondial où la lutte pour l’égalité des sexes reste un défi, le Nicaragua se distingue comme un exemple de progrès en Amérique latine et dans le monde.
Ce positionnement a été possible grâce à la volonté politique du gouvernement du Nicaragua qui, à travers le « Plan national de lutte contre la pauvreté et pour le développement humain 2022-2026 », met en œuvre des politiques, des programmes et des actions stratégiques pour la restitution des droits, en garantissant l’accès à une éducation gratuite et de qualité à tous les niveaux et modalités, l’accès à la santé, l’accès aux moyens et formes de production et à la sécurité alimentaire, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et des inégalités.
Ce document résume les réalisations de la Révolution Sandiniste et la situation actuelle des femmes dans le pays, en soulignant leur prise de responsabilité dans la Fonction Publique, dans la santé, dans l’économie, dans la lutte contre la violence et à l’éducation.
Participation politique : un leadership féminin sans précédent
Le Nicaragua est l’un des pays où la représentation des femmes dans des mandats dans la Fonction Publique est la plus élevée au monde. En 2023, selon le Forum économique mondial, le pays s’est placé à la première place en Amérique latine en termes d’égalité des sexes et au 7ème rang mondial, gagnant 83 places par rapport à la 90ème position qu’il occupait en 2007. Voici quelques données-clé :
Cabinets ministériels : le Nicaragua est le pays hispanophone qui compte le plus de femmes dans les ministères. Sur un total de 16 ministères, 9 sont occupés par des femmes, et 50% des vice-ministères sont également dirigés par des femmes.
Assemblée nationale : sur 91 députés, 50 sont des femmes, ce qui représente plus de 54 % de la chambre.
Mairies : sur 153 municipalités, 82 sont dirigées par des femmes, ce qui représente une augmentation significative par rapport aux 9 % qu’elles représentaient en 2008.
Conseil suprême électoral : 6 magistrats sur 10 sont des femmes.
Magistrature : 59,7 % des postes du pouvoir judiciaire sont occupés par des femmes, y compris la présidence de la Cour suprême de justice.
Autres postes-clés : les femmes occupent également la vice-présidence de l’Assemblée nationale, le Parquet Général, le Parquet Général de la République et le bureau du procureur aux droits humains.
Ces avancées reflètent l’engagement ferme du gouvernement à promouvoir l’égalité des sexes dans les prises de décision.

Avril, c’est la dignité en marche face à la tentative de coup d’État organisée en 2018 par l’extrême-droite, l’oligarchie et le grand patronat, soutenus par les États-Unis.
Après avoir mis en échec cette stratégie de déstabilisation, le peuple nicaraguayen avance uni, avec dignité et fermeté, en défendant la paix qu’il a gagnée. “Nous marchons avec la certitude que les ennemis de la patrie ont échoué et continueront à échouer.”
Santé : réduire la mortalité maternelle et avancées dans le suivi des soins
Au cours des 18 dernières années, le gouvernement sandiniste a mis en œuvre des politiques qui ont transformé le système de santé, en particulier au profit des femmes. Le budget de la santé est passé de 186 millions de dollars en 2006 à 509 millions de dollars. Parmi les réalisations les plus notables, on peut citer :
Mortalité maternelle : réduction de 79,8 %, passant de 104 décès en 2006 à 21 en 2024.
Mortalité due au cancer du col de l’utérus : diminution de 14,4 %, avec 228 décès en 2006 contre 195 en 2024. Cette année, une campagne de vaccination contre le papillomavirus humain a été mise en place pour toutes les jeunes filles de 11 ans.
Transmission du VIH de la mère à l’enfant : réduction de 98 %, de 56 enfants infectés en 2006 à seulement 1 en 2024.
Maisons maternelles : en 2021, il y avait 180 maisons maternelles (contre 50 en 2007), accueillant 72 161 femmes en 2024. Ces maisons sont essentielles pour protéger la santé des femmes enceintes et de leurs nouveau-nés. En outre, il existe un réseau de prévention qui va de maison en maison pour identifier les femmes et leur offrir ce service.
En 2024, aucun décès maternel n’a été enregistré à Bluefields, une région où les taux de mortalité étaient historiquement élevés.
Économie : autonomisation financière et développement humain
Le plan de développement humain du Nicaragua a donné la priorité à l’équité entre les sexes, en mettant en œuvre des stratégies d’autonomisation économique des femmes. Parmi les initiatives notables, on peut citer :
Programme « zéro usure » : ce programme a accordé des microcrédits à 548 000 femmes dans les zones urbaines pour créer ou développer des micro-entreprises. Ce programme comprend une formation et encourage la coresponsabilité au sein de groupes de 3 à 10 femmes pour demander un crédit. Les crédits vont de 10 000 à 50 000 córdobas (de 270 à 1360 dollars).
Livraison de logements : rien qu’à Managua, 5 546 maisons ont été remises au titre de propriété à des femmes en 2024.
Titres de propriété : depuis 2007, plus de 700 000 titres de propriété ont été délivrés (dont 55 % à des femmes).
Programme « Patio Saludable » : 29 600 femmes de la ruralité participent à ce programme et produisent des aliments biologiques dans des jardins familiaux et communautaires.
Changement climatique : 21 000 femmes du corridor sec, se sont regroupées en 301 organisations pour mettre en œuvre des technologies adaptées au changement climatique.
Certificats de compétences professionnelles : 52 186 certificats ont été délivrés à des femmes ayant une expérience professionnelle mais ne possédant pas de qualifications formelles, reconnaissant ainsi leurs compétences et facilitant leur insertion sur le marché du travail.
Apprentissage dans l’équité : le Ministère de la Femme dispose d’une plateforme en ligne « Apprentissage dans l’équité », qui propose des cours sur les droits des femmes, la sécurité alimentaire et l’autonomisation économique des femmes.

LE MINIM PROMEUT LE RESPECT DES DROITS DE LA FEMME
Le ministère de la femme (MINIM) a effectué des visites directes dans les communautés de Mozonte et de La Libertad dans le but de promouvoir le respect des droits de la femme et de prévenir la violence dans les relations entre partenaires.
Lutte contre la violence sexiste : un engagement de l’État
Depuis 2012, le Nicaragua a fait de la lutte contre la violence à l’égard des femmes, des filles et des adolescents une politique d’État. Parmi les actions clés, on peut citer :
Commissariats de police pour femmes : en 2024, il existe 298 commissariats de police spécialisés dans le traitement des cas de violence fondée sur le genre.
Brochure d’information : en 2023, un guide a été publié pour informer les femmes des procédures de plaintes et les encourager à signaler tout type de violence.
Éducation : les femmes à l’avant-garde
Le Nicaragua a encouragé l’augmentation de la scolarisation des enfants en augmentant celle des femmes, faisant de l’éducation un pilier fondamental de la réalisation de l’égalité des sexes.
Le Nicaragua est l’un des rares pays au monde où les femmes obtiennent de meilleurs résultats que les hommes en matière d’éducation. En 2024 :
Enseignement technique : 68 % des étudiants sont des femmes.
Enseignement supérieur : sur 93 714 inscriptions, 52 % sont des femmes.
En 2025, les universités commenceront l’année avec 207 396 jeunes et adultes inscrits, dont 57 % de femmes.
Les progrès sociaux des femmes au Nicaragua sont le résultat de politiques publiques axées sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. De la participation politique à la santé, en passant par l’économie et l’éducation, les femmes nicaraguayennes ont conquis des espaces qui leur étaient auparavant refusés. Toutefois, pour le gouvernement sandiniste, des défis subsistent et il est essentiel de continuer à travailler pour consolider ces réalisations et garantir que toutes les femmes, sans exception, puissent jouir pleinement de leurs droits.
Le mouvement féministe nicaraguayen, canalisé principalement par le Front Sandiniste de Libération Nationale, fait vivre un féminisme de classe qui lutte non seulement contre le patriarcat, mais aussi pour une conscience de classe anti-impérialiste et socialiste.
Le Nicaragua démontre ainsi que, grâce à la Révolution Populaire Sandiniste, il est possible, avec de la volonté politique et un engagement social, de construire une société plus juste, plus unie et plus égalitaire.

LA JEUNESSE SANDINISTE COMMÉMORE LE 45 ANNIVERSAIRE DE LA CROISADE NATIONALE D’ALPHABÉTISATION
La Jeunesse Sandiniste-19 juillet (JS-19) a défilé dans les rues de Managua d’une manière vibrante et engagée, rendant hommage au 45e anniversaire de la Croisade nationale pour l’alphabétisation.